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GIRLS JUST WANT TO HAVE FUN
16 janvier 2008

Madame Rêve

Madame rêve diaporama lançé. D'un mouvement, lequel? Il a fait glissé, le 5 janvier,  3 cartes postales sous mon lit, je ne les ai pas encore ramassées: 15 janvier. Comme pour me rappeler de l'instant de la chute. D'un amour. D'une fusée. Au ciel. SCARFOOD. On est loin des amours de loin. Métro parisien. Madame rêve. Comme si c'était tout comme dans les prières. Des heures de voltiges. Rêve de foudres et de guerres. A faire et à refaire. Ecrire encore. Face au silence. A la distance. Les images défilent: 2 secondes. Croire l'impossible: possible. Sur l'écran, le film sur cette musique-là. Paris 2008. Les lunettes, le vélo et surtout le sourire pour moi de la Nad'. Oui une nouvelle année sucrée. Thé au jasmin. Dimanche 30 décembre 2007. Restaurant parisien. Un homme aimé me dit que je déclanche la passion. Et que c'est très bien. Il me dit, de sa voix, au téléphone, rappelle-toi nous. Il me rassure: c'est mieux que rien. Tu sais ce que je veux, tu le sais toi. Il me dit que ce n'est peut-être pas ce que je souhaite, au fond, la normalité, puisque tout en moi lutte contre cela. Madame rêve. Il dit qu'il a toujours rêvé ne pas être un créatif. Et parler de flaques d'eau. Il lui faut une secrétaire, une caissière gentille. Je lui ai toujours dit. Madame rêve. Tu vois, nos deux planètes différentes se rejoignent parfois, tu vois. Oui. J'entends le stylo en plastique dessiner des formes que je ne vois pas sur ton ordinateur. "Il est beau ton mot Clélia, merci, il est doux au touché et il me touche: touché! et puis cette touche toute Clélia : la présence du billet de banque, si massif, si rugueux symboliquement, contrariant ainsi la douceur, la fragilité de l'autre papier, de ton mot, de tes arabesques enfantines." Pour notre histoire, j'avais mis Back to black. J'ai eu raison je crois. Tous les deux, on est passé du rose au black. Pink to black. Et on se parle encore. On se parle toujours. Comme ex' tu es parfait. Vraiment je t'aime. Vraiment j'ai eu raison. De t'aimer à  la folie-passionnément. On s'est aimé. On s'est parlé. On s'est touché. On s'est parlé tellement. Tellement. Tout le temps. Tu restes et resteras un des plus grands. Madonna à fond dans ton appartement, je dansais. Justify. Le clip dans ta salle de bain. Les films d'Almodovar. Et le Mépris rejoué. En B.B j'étais bien "Et mes seins tu les aime mes seins?" Mon plus grand fan, c'est toi depuis toujours je le sais. Chaque chose que j'ai fait de mes mains, tu as aimé. Ce cadre dans ta chambre. Les fesses qui ne sont pas les miennes. Dans ta chambre. Tu as eu raison d'acheter ces fesses-là, collées, puisque les miennes tu les as eu, entre tes mains, gratuitement. Tu m'as donné ce qu'aucun autre homme jusque là ne m'a donné. Souvenir inoubliable, tu le sais. Moi j'ai fait "déclic'" dans ta vie, tu le dit. Vieux beau en converse. Ce badge encore à ta veste. Ce sac encore à ton épaule. Ma blonde. Même téléphone, même sonnerie de réveil. Même littérature et même Cinéma. Oui, amis on restera. Je te dit tout. Tu me dit tout. Ca console, un homme  pareil, de l'autre et de ses textos absurdes, de son comportement absurde, de sa violence, de son manque de respect. Qui fait regretter les deux années passées. Amis, toi et moi: jamais. Garde ta casquette. Elle t'empêche de voir la vie réelle. Oula, à l'instant tu m'envoie un autre texto absurde! Bravo, on parlait de toi justement! Hop je te zappe et finit par rire, il ne faut pas pleurer. En rire de peur... Chantait Jane B. Face à toi, il vaut mieux rire et puis zapper, comme une chaîne de télé. Elle m'avait dit, A. "Il n'a pas les épaules". Il avait le coeur, je le pensais, le coeur sans doute il l'a perdu en route. Ce garçon qui m'a écrit le 31 octobre dernier la plus belle lettre jamais écrite. Il me remerciait alors de l'avoir aimé et de l'avoir fait grandir. Depuis: deux guerriers face à face. Cette guerre-là, sans la vouloir, je l'ai eue. C'est ainsi parfois, que l'on se sépare d'un être aimé. C'est dommage. Tant d'autres guerres déjà. A faire et à refaire. Et puis je préfère la paix. Peace and love, c'est une époque que tu n'as pas connu. Sur ton skate. Baby love. Baby baby qu'as tu fait de ta jeunesse? Tu as ecouté trop d'éléctro trop fort dans ton casque? Tu as mangé quoi pour devenir celui-là? Tu l'as regardé ta page myspace, KTD? Tu les as vues les photos, les cartes, le logo:  faites par moi, pour encourager ton talent. Que tu as de grand. Tu as perdu la mémoire? Ou tu as voulu, de toi-même la perdre pour ne pas assumer ta part de responsabilité? Allez, je ne regrette pas, ici c'était chez toi. Ce chien était le tien. Mon coeur et mon corps à toi, pendant quasi deux années. L'amour donné, ne doit pas être regretté. Et puis tu m'as aimée aussi. Merci. Sur ton film à toi, j'ai mis quoi comme musique? Douloureux dedans, la chanson. Pour ce clip là. De toi et moi. Alors après ton texto absurde, je t'envoie "Cette guerre-là est inutile. Nous le savons. Mais elle doit être nécessaire, la colère. Je t'ai aimé, je  ne le regrette pas. L'amour donné, ressenti ne doit pas être regretté. Peace sans love, un jour peut-être on y arrivera." Je dois être une fille bien. Comme Enzo s'appelle comme la chanson de la chanteuse qui porte ton prénom en double. Tu as dix années mon bébé chien et tu es resté juste quelqu'un de bien. Tu es vieux, tu es malade, je te soigne et j'ai peur que tu partes. Sans toi, mon bébé-chien, sans toi, je ne l'imagine pas. Et pourtant il faut l'envisager. On m'a dit encore deux, trois années. Au maximum. Et je sais que toi, mon chien, partout avec moi tu es allé, tous tu les as rencontré, tous tu les as aimé. Et comme par magie, le jour où l'amour s'arrête tu ne les aime plus. Non plus. Chien fou, chien qui comprend l'italien. Chien. Dix ans déjà. J'étais allée te chercher à la S.P.A. J'avais quand-même hesité entre toi et un autre, plus vieux, plus malade. Et puis j'étais repassée devant ta cage. Tu étais arrivé le matin même et le soir même tu étais chez moi. A courir déjà comme un fou. Deux mois. 3 ou 4 kilos. Juste quelqu'un de bien, cette chanson qui passait à la radio alors que je te cherchais un prénom, Mr B. était parti dans des prénoms d'artistes peintre. Tu avais mangé ton panier. Et puis certains de mes bouquins garde encore la trace de tes dents. A la bibliothèque, j'avais dit, je dois avoir des souris chez moi. Ouais, belle la souris. Tu as mangé des P.U.F avec délice. Bon appétit! Chien inssuportable. Mais chien sans horaire de sortie. Chien qui a collé à ma vie hors de la norme. enzo c'est moi, je l'ai toujours dit. Et je le pense encore. Désormais tu ronfle, je dois te le dire. Tu ronfle. Ce n'est pas grave, je ne t'entends pas quand je dors, seule. Je dors seule et c'est bon de dormir seule. Oui c'est bon, ce statut de célibat. Même si mariage-enfant-famille envisagés il y a quelques mois. C'est cela peut-être qui me fait mal. A un moment la fille en ville se dit: qui voudra de moi? C'est pour cela qu'il ne se rend pas compte le petit, qu'il a déjà fait tellement de mal que désormais, il pourrait avoir la descence de s'arrêter d'en faire. Il n'en fait pas en fait, de lui, j'ai appris à me protéger. Ses mots. Ses textos. Je m'en protège. Il le faut sinon tu as mal encore. Il me disait que jamais plus jamais je ne serai aimée. Il s'est trompé. Aprsè lui, par deux fois, deux hommes m'ont aimée. Parce que je suis aimable sans doute. N.S.W a dit "deux coup de foudre dans ma vie, elle et puis toi" Il a dit "je t'aime" Il a dit "Viens, dans mon pays, viens" Il a dit elle est belle ta ville, tu es magnifique... Et ton nez, et ton chien, je peux le prendre avant de partir? Il a dit lundi dernier, "Every time it feels like it's the first time... I just remember she didn't let me sleep and she knew how to wake me up" Il a dit, métro Bastille, serrée fort, ne stresse pas, prends soin de toi. J'ai dit la même chose. Il a dit au téléphone, c'est cela le décalage horaire. Ces putain de 7 heures. Oui ça fait craquer. Calcul mental. 7000 kilomètres. Un tableau de moi au Texas, j'espère que ça fera chier G.Bush. Un coeur là bas au Texas. Dont on ne sait s'il bat encore pour moi. Impossibilité de l'Amour possible un jour, 8 jours. Impossibilité physique et émotionnelle. Je ne peux pas te faire ça. Il a dit cela. Avant de partir. Se faire cela, en effet c'est difficile. A vivre. Un amour longue distance. Le jet lag déjà fatigue. Et les vies tellement différentes. Tu es beau, tu es grand, tu te bats pour réussir et tu réussiras. Millionnaire en dollars. Tu seras. Et moi je ne serai jamais Madonna. Et moi déjà mon coeur lâche, comme mon courage de t'aimer encore. C'est impossible d'aimer quelqu'un qui dort quand on se lève. Qui travaille encore et toujours lorsque l'on dort. Il faut, pour se parler, attendre 4 heures du matin heure française. Et moi à 4 heures, je dors. Il est 9h20 du matin. Quel temps fait-il là bas? Là bas il fait nuit noire. Souhaitez-moi encore Las Vegas Paris Texas New York Los Angeles Chicago et puis le Boulevard des Capucines. Souhaitez-moi le courage, la force et la foi de croire encore en moi, en mon talent, en mon énergie. Souhaitez-moi encore l'amour encore touours, un homme un jour possible, une famille un jour possible et des enfants qui porteront mon nom. Dites-moi, comme mon père, un jour il sera là, devant toi. Le prochain, avant qu'il ne me touche, je le présente à ma mère, à la Nad' (oui je le ferai ma Nad') à ma cousine(à MoName aussi) à mes zamiz', à mon chien, je lui fait signer des papiers, devant notaire, huissier. J'ai encore du coeur. Trop. Trop de coeur. Trop d'amour à donner. Mais pas à n'importe qui-merci. Pas n'importe qui, merci, c'est déjà fait. Repeat after me I'm gonna be free and I'm gonna be brave I'm gonna live each day as if it was my last, je te l'ai fait écouté cette chanson de ce film là, et tu as repeté, le samedi 5 janvier, après elle, les mots. Dans mon salon. contre moi, dans mes bras. Le train est parti. Je ne voulais pas t'accompagner à la gare. Tu es resté devant la porte avant qu'elle ne se referme. La main tendue. Les yeux sur moi. Les miens sur toi. J'ai dit dans un mois à Dallas. Non, dans un mois à Dallas, je ne serai pas. Le 5 février je serai à Lyon. Nous ne le savions pas encore. Peut-être toi, tu le savais déjà. Que c'est trop déséquilibrant, pour toi comme pour moi. Un amour comme celui-là. Alors moi, tous les jours, je me dis et me répète: demain j'arrête. Comme pour la cigarette. Demain j'arrête. Et demain arrive. 16 janvier. Et je chiale encore. Alors demain j'arrête. ce n'est pas dans les larmes que je vivrai. Ni cet amour ni rien d'ailleurs. Je ne vivrai pas en pleurant. Les larmes, c'est terminé. Désormais c'est le sourire et la joie. De vivre.

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