Ecrit le 18 décembre 2005

à 13h20 pour C.

"Je ne savais pas où t'écrire. Et j'ai retrouvé ce carnet. Et j'ai relu ce que j'avais déjà écrit. Une année auparavant. Et je décide d'écrire à la suite de ces écris-là. Parce que oui, finalement c'est la suite. J'ai vécu des moments comme ceux-là. A ne plus savoir vivre comme les autres. A n'arriver à rien "d'humain": dormir, manger... Et tu vois c'était il y a un an. Tout juste. Alors c'est bon. Et j'ai même envie de dire merci. Merci je suis bien. Merci j'ai vécu autre chose après "ça".
Elle n'a pas été facile, ma vie, parce que peut-être je n'ai jamais voulu qu'elle le soit. Un jour peut-être tu seras sur ce même bureau, à  la même place que moi. Un jour peut-être tu seras ici chez toi. Et je serai arrivée à laisser une place à quelqu'un dans ma vie. Alors c'est juste bon. Juste plein d'espoir de pouvoir y penser. De pouvoir y croire. Et de croire aussi que tout ce que j'ai rêvé d'être, je l'ai déjà été un peu. Comme un prémice à ce que je serai vraiment un jour. Un beau jour viendra, où je serai comme Marguerite Duras, une femme qui écrit.
J'ai profondément envie d'être une artiste. D'aller montrer à cette ville qui nous dit "Merci Marie" que c'est HOLLYWOOD. Et de faire des choses comme ça. Des choses folles, des choses drôles.

Ce qui me plaît. C'est que tu me regardes. Et je crois: tu me comprends.
Et comprendre C. : c'est saisir.

Voilà ce que je demande: "Comprenez-moi et vous pourrez me saisir" C'est la même chose.

Ce qui me plaît c'est ta fraîcheur, ton ouverture et ta disponibilité.
Ce qui me plaît, c'est ton regard bleu.
Ton nez, ta peau. Et ton sexe. Ton sexe. Ton sexe. Toujours prêt à me "saisir" lui aussi.
Tu as fait de mon ventre, un terrain conquis.
Voilà, mon ventre, ma chaire est à toi."