Lu ce matin gràce à notre envoyé trés spécial Mr
Lu ce matin gràce à notre envoyé trés spécial Mr V. Et cela tombre trés bien parce que j'ai pu admire Amy en concert diffusé sur le cable et que nous espérons tous qu'elle n'annulera pas son concert à Benicassim. Pour pouvoir boire ses paroles... Enfin!
BELFORT, 30 juin 2007 (AFP) -" N'hésitant pas à interrompre le concert
qu'elle donnait vendredi aux Eurockéennes de Belfort pour réclamer un
whisky-coca, la très sulfureuse Amy Winehouse distille ses déboires avec une
voix si chaude que les Supremes semblent être ressuscitées.
Elle incarne l'anti-modèle de toutes celles qui rêvent de gagner la Star
Academy: son physique est aussi anachronique que sa musique, sa voix ne cherche
pas à être cristalline pour vendre plus de disques et elle boit comme un trou.
Aux tubes trop lisses des chanteuses R'n'B, Amy oppose le son de la soul,
celui qu'on dirait réalisé en une seule prise. Et la prestation scénique est à
la hauteur de la beauté de sa voix énergique, mais qui semble à tout moment sur
le point de se rompre sous le poids de l'émotion.
Sa frêle silhouette de jeune fille affamée contraste avec ses seins
pigeonnants, sa choucroute de cheveux noirs coiffés en chignon de pin-up et ses
traits lourds d'eye-liner. Ses tatouages de conducteurs de camion semblent avoir
été décalqués sur sa peau si blanche.
De ce modèle réduit jaillit une voix chaude où les aspérités racontent les
tourments et les épreuves surmontées de cette jeune fille difficile de 23 ans,
née dans une banlieue du nord de Londres d'un père chauffeur de taxi.
Sur un gospel, elle débute son deuxième album "Back to black" en disant
qu'elle ne veut pas aller en cure de désintoxication et que son papa dit qu'elle
va bien. Ou bien "quand je fais le ménage, au moins je ne picole pas". Plus soul
que saoule.
"Si je n'ai pas fait quelque chose, je ne peux tout simplement pas le mettre
dans une chanson. Cela doit être autobiographique", explique-t-elle.
Dans cet album, dont elle a composé les dix morceaux, Amy Winehouse
chronique comme dans un journal intime la rupture, la solitude mais aussi les
soirées en tête à tête avec la bouteille. Cruellement parfois et sans essayer
d'en tirer un motif comique.
"C'est un exorcisme. Je fais tout sortir. Si je n'avais pas ce moyen
d'expression je serais perdue", observe-t-elle.
Elle ressuscite un son qu'on croyait perdu à force de gommer sa spontanéité
et peut rivaliser avec l'élite des divas noires de la soul (Aretha Franklin,
Billie Holliday).
Capricieuse, elle l'est aussi à coup sûr. Elle n'accorde plus d'interviews
et annule cycliquement ses concerts pour "circonstances imprévues". Derrière
l'excuse, l'ivresse trop importante pour lui permettre de monter sur scène. Une
fois, elle a même vomi sur scène. (!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! my god)
Elue meilleure artiste britannique aux Brit'Awards, elle fait le délice des
tabloïds qui se délectent de ses frasques et de ses vacheries qui remettent un
peu plus de rock dans une industrie du disque stérilisée.
Elle s'est mariée récemment avec Blake Fielder et selon sa maison de disque
"Il l'aime et elle l'aime". Nombreux sont ceux qui prient pour qu'elle ne change
pas d'avis pour reprendre le (droit) chemin du centre de désintoxication."